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15/08/2010

Page Jean

 

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Mardi 21 septembre

 

                                               San Igniacio alt 1350m  -   Jaen 830m

 

                                                                       112kms

 

La ville s'éveille sous un voile de chaleur jaunasse où le soleil peine à percer.Dans la banque où Alain tente de changer des dollars il y a une longue file d'attente sur le trottoir.

Nous commençons la journée par une montée sur piste ;elle est courte et bien lissée permet de descendre vite.Crevaison pour moi après avoir touché un petit caillou.Je continuerai la descente debout sur les pédales et tout mon poids sur l'avant.Notre piste suit un rio .Le paysage s'élargit pour donner à voir la riche et verdoyante plaine où s'étalent des rizières.

Halte sur un étal où se vend du jugo de pina.6 policiers municipaux armés de fusils surveillent la route.Vers midi arrèt dans un village pour déjeuner .Nilton un jeune cycliste m aborde pour bavarder de vélo car il est cyclotouriste;il nous indique la casa de cyclista à Jaen et connait aussi Lucho à Trujillo.Au km 56 nous avons retrouvé l'asphalte.Le rio part à droite et allons tout droit.Nous sommes engagés dans une montée de 8kms.Un jeune cycliste

Luis-David roule de conserve avec nous ,il nous invite chez ses parents 15kms plus loin pour nous offrir un coca glacé mais il est 17h et le temps presse car nous voulons éviter d'arriver de nuit à Jaen.Dans la riche plaine de Jaen on culive riz,cacao,café,tabac sans oublier les bananes.Un camion est arrèté en pleine route pour charger des sacs de riz apportés par des anes Une dizaine d'hommes s'y est attellé.Depuis ce matin les groupes d'enfants nous hèlent « gringos ».Sous une chaleur étouffante nous parvenons dans la longue banlieue quand la nuit s'apprète à tomber.Nous serons dans un trois étoiles cette nuit et un jeune nous aide à monter vélos et bagages pour une fois mais l'eau chaude n existe toujours pas.Cet hotel a ouvert voici 15 jours et nous payons 20 soles au lieu de 40.Le patron nous emmène à la place de Armas dans son 4X4 bardé de portraits de son candidat favori:La place et ses environs sont hyper animés ce soir.

 

 

Lundi 20 septembre

 

                                   Namballe alt 770m -San Ignacio 1380m

 

                                                           46kms  5h05

 

Quand nous quittons l'hotel le mari de la dame , un vieux monsieur très classe vient nous offrir un mini régime de bananes avec un sourire tranquille.Quel beau couple ils ont du faire quand ils étaient jeunes.Nous nous passerons de pain pour déjeuner car dans ce village il n'y en a pas.Ce sera donc riz pollo por todos.Le chemin de pierres et terre est en piteux état mais la pente est régulière entre 8&9%.Un premier col sous le soleil revenu, puis descente sur le rio pour changer de rive.Un village s'est installé autour du pont et une assemblée de desempleados nous regarde passer sans un sourire.Une longue ascencion nous amène au village Nueva Esperanza pas indiqué sur la carte .On émerge de la côte en découvrant le terrain vague aménagé avec des buts de foot.Le village s'est construit autour et les rues de terre partent à l'assaut du ciel avec des pentes à 20%.L'accueil est sympa et nous y picniquons accompagnés des enfants .L'un d'eux a son papa qui tient un bar et je lui demande de nous accompagner pour boire un café.Il nous accueille chaleureusement.

IMG_8019.JPGUn homme a un grand sombrero,je lui dis qu'il est superbe ;il veut me le vendre.On nous dit que l'on va à San Ignacio bajando.Pourtant cela continue à monter dès le village.Un enfant gonfle un vtt avec une pompe à pied .Je la lui emprunte et je réussirai ...à dégonfler mon pneu.Sa maman nous offre des granadillas délicieuses;avant midi ce furent des bananes.IMG_8025.JPG

Longue descente sur San Ignacio annoncé par une ribambelle de mototaxis On se croirait en Asie .Le permis de conduire ne doit pa sètre nécessaire car de nombreux ados les conduisent.Vue de haut l'implantation de la ville est aléatoire à part la rue principale.Dans la cour de l'hotel nous nettoyons au jet les vélos après ce long parcours sur pistes.Demain nous retrouvons l'asphalte nous a t on dit.La campagne electorale bat son plein ,elections le 10 de octubre.

 

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Dimanche 19 septembre

 

                        Zumba (Ecuador)1300M-Namballe (Peru) 770M               38kms

 

A 7h les vélos chargés ,sous un ciel gris et bas nous nous préparons à partir pour une étape de 70 kms qui nous conduira à San Ignacio (croyons nous!) 

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Par un chemin défoncé en pierres et terre et plusieurs montées et descentes très raides nous arrivons au dernier village de l Ecuador enveloppé par les vapeurs nuageuses.On nous prédit la frontière 10kms plus loin.Dans le dernier hameau nous nous arrètons dans une buvette où sont attablés quelques desempleados.La femme nous prévient: les Péruviens sont tous des bandits et ils nous trancherons la gorge.Sur la ligne de crète une barrière nous interdit le passage .Ce n est pas la frontière mais un check-point tenu par un sous of et 2 jeunes appellés.Après contrôle des passeports nous faisons la photo avec le chef qui arbore son fusil.IMG_8008.JPG

Après quelques montées à 15% commence la descente sur le rio qui fait frontière et le poste de La Balza est là avec quelques baraquements sommaires où se tiennent la douane qui ne s'intéresse pas à nous ,l immigracion,et des bureaux de change qui font aussi épicerie.Un bus Equatorien ouvert sur les cotés attend des passagers .Il règne un calme absolu sur le lieu.Le temps semble suspendu.Personne ne nous ouvre la barrière et il faut passer dessous.De l'autre coté du pont les douaniers sont occupés à gratter la guitare et interprètent joliment des chansons galantes mais refusent qu'on les photographie.Au poste d immigracion le fonctionnaire nous donne des formulaires à remplir et poursuit sa partie de solitaire sur l'ordi puis nous envoie à un batiment vétuste devant un terrain de foot improvisé .C'est le poste de police ,on y accède par un raide sentier ;le policier quitte le lit  où il se reposait pour rejoindre son bureau.Attenante 'la salle de meditacion » qui est en fait une cellule.Une affiche rappelle que la détention de drogue est punie de prison.Après un autre passage à l'immigracion nous sommes en règle et  allons prendre notre premier repas au resto mais ,par delà les frontières c'est toujours 'pollo arroz.L'endroit est en dehors du temps et invite à la contemplation et à prendre le temps.C'est ce que font deux jeunes couples de français qui attendent un hypothétique bus vers l'Equateur.Une dizaine de kms et nous arrivons à Namballe premier village Péruvien .Il y a foule sur le terrain vague où se déroule des matchs de foot avec force sifflets d'arbitres.La foule nous dévisage  .Il  émane de ce village une pauvreté extrème mais aussi circulent au ralenti des ados en moto et les premiers mototaxi que nous voyons pour la première fois.Sur les hauteurs du village nous rejoignons l'hotel Paraiso.Une vielle dame aux traits rafinés vaque pieds nus au ménage.Nous sommes seuls dans ce manoir .Elle s'excuse pour la poussière due aux travaux.La chambre coûte 20 soles (6,50 dols) et il n'y a pas d'eau chaude mais il fait chaud car nous sommes bas en altitude et ce n'est pas un problème.

 

Samedi 18 septembre

 

                            Palanda alt.1200m -Zumba  alt 1300m

                                                        50kms

 

Bien avant le lever du jour les coqs s'époumonent  pour prendre le contrôle de l'espace sonore.Le plafond inférieur du brouillard frôle les toits du village.A 7h il y a déjà de l'animation dans la rue.Notre piste continue à descendre en traversant des hameaux .Je m'arrète derrière un bus qui prend des voyageurs.Un jeune chien joueur traverse la rue et me mord le bas du mollet.Son proprétaire lui envoie un cailloux gros comme le poing et fait mouche ,puis il file à l'anglaise.Je désinfecte et fait un pansement avec de la bétadine puis je rattrape mes coéquipiers.Notre large piste finit de descendre  au croisement du rio et après avoir franchi un vieux pont de fer se transforme en un étroit chemin à la pente terrifiante de plus de 13% et celà va durer. Quand on est engagé dans de telles pentes on se demande si on tiendra,combien de temps on tiendra..Quand revient du 10% on a la sensation  de se reposer. A midi arrivée inattendue dans un village non indiqué sur la carte sous les yeux surpris des habitants assis sur les trottoirs.Nous y déjeunons après avoir satisfait la curiosité de certains.Une longue descente nous amène à Isimanchi à 900m.,modeste village .Juste après le terrain de futbol la piste démarre très raide .Les lacets que nous avons vus en descendant n'empèchent pas des pentes raides et longues.La pluie arrive et juste après je crève.Heureusement j'arrive à m'abriter sous l'avancée d'un toit d'école pour changer de chambre et Alain et Luc m'aident à gonfler à bloc.Après un col à 1450m ,descente et nous sommes tous supris d'arriver à Zumba mais avant il faut montrer les passeports à un check point.La ville est triste sous la pluie .Face à la

caserne deux petits hotels.Nous écartons le premier qui est trop spartiate.Dans le second la jeune fille ne se donne pas la peine de nous montrer les chambres.Les cloisons entre les chambres sont à clairvoie mais c'est 6 dols et pour ce prix là on est à l'abri et cela tombe bien car la pluie revient à la rescousse.Des chambres on entend les clameurs des militaires qui font des exercices.Sur le mur de la caserne des textes tels celui-ci:Paix et dévellopement pour les peuples unis de l'Equateur et du Pérou.  IMG_7998.JPG                   

 

 

 

 

 

 

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Vendredi 17 septembre

 

                                      Yangana     Palanda               71kms

                                         1870m     1200m

                                      Deux cols à 2760m  &  2650m

 

A 6H30  nous traversons la place pour prendre le desayuno au bistrot .Les collégiens en uniforme beige arrivent vers le centre.Des ouvriers et des chauffeurs du chantier en gilet fluo arrivent dans le café;à peine installés une assiette de pollo-arroz leur est servie.Pour nous ce sera plus long car nous avons seulement demandé  jugos,cafe con leche,y pan.A cause de la poussière les rues ont été arrosées .Une succession de camions rugissants s'y précipite et dans le bistro on ne s'entend plus parler.Par les ouvriers on apprend que la route sera achevée dans 5 ans.Actuellement la piste n'a pas vocation touristique et dans la journée passent quelques bus et pick up .Quand la route sera finie adieu la tranquilité pour Yangana.De ces petits villages émane une douceur de vivre et une insouciance.A7h et demie démarrage en côte dans du 12% sous le regard de la population.Nous remontons le chantier et les ouvriers du café nous font des grands gestes amicaux.La fin de notre séjour en Ecuador approche et je garderai un très bon souvenir des Equatoriens.Le vent frais s'amuse à faire des tourbillons dans la poussière.Les chantiers sont maintenant derrière nous et le calme est revenu.La piste part maintenant à l'assaut des versants vertigineux où elle déroule son ruban régulier .Pour cela il a fallu trouer,percer,arraser tout ce qui gènait sur une grande largeur.A 2730m le vent s'est mis en tète de nous empêcher de passer au col.Courte descente et nouvelle ascencion d'un col à 2670m.Alors que nous franchissons un ruisseau qui coupe la route une jeep s'arrète et un Australien de 30 ans descend pour bavarder avec nous quelques instants .Il fait la traversée de l'Alaska à la terre de feu.

Nous faisons une descente de 14kms sur Valladolid petit village paisible dans un écrin de verdure.Dans les derniers virages mon pneu arrière crève.Enlever,les sacoches,retourner le vélo et à la fin se laver les mains pleines de cambouis voila ce qui m attend.L'unique rue du village est pavée.Il y a un restaurant et peut ètre un hotel. La suite se déroule en descente en surplombant le rio.La piste est bordée de coquettes maisons et ici les chiens sont attachés.Au détour d'un virage Palanda apparaît accroché à un flanc de montagne et on y parvient par une courte ascencion.A l'entrée de la ville la piste cède la place à une avenue pavée.

Plutôt que l'hotel nous irons dans une pension tenue par un couple agé .Quand nous rentrons les vélos à l'abri la pluie s'abat avec violence sur la ville.Bonheur d'ètre arrivés à temps.La douche est froide mais cet homme est tellement brave .En faisant le point ce soir nous réalisons que nous sommes à deux jours du Pérou

 

 

Jeudi 16 septembre

                  

                                   Vilcabamba        Yangana                22kms

                                               1630m          1870m

                                      Premiers 1000kms

L'hotel où nous avons dormi porte le doux nom français:Au rendez vous .Il est tenu par une retraitée française très sympa qui remplace les proprietaires absents pour cause de voyage.Derrière les murs de l'enclos on découvre une cour submergée de plantes et de fleurs tropicalesoù s'intercalent ingénieusement des petites constructions où sont les chambres.Sous chaque auvent un hamac invite à paresser .

Un environnement de montagnes couronne le tout.Tout cela pour dire que ce matin j'ai du mal à quitter Vilcabamba appellé aussi village de l'éternel printemps.Nous décidons de faire une courte étape pour nous baser à Yangana où nous attend une grosse étape de piste en altitude.Agréable surprise nous aurons aujourdhui encore l'asphalte.Après avoir franchi un col à 1950m ,jolie descente dans un paysage de monts bruns et noirs.Mes freins sont entièrement usés après seulement 1000kms .

 

Au bord de la route où passent des camions de chantiers à flux tendu je change mes 4 patins de frein et nous repartons une petite heure plus tard.En haut du second col de la journée ,des femmes sont assises sur un monticule ;l'une d'elle nous hèle: « Se vende la propriedad ».Nous ne savons pas si nous trouverons à nous loger dans ce petit village de Yangana .A ma demande d'hotel on m'indique la esquina.A l'épicerie qui fait l'angle de rue on loue des chambres.On passe une porte cochère et dans la cour couverte de taules plastiques un escalier aux planches craquantes conduit à la chambre où sont trois lits.Les murs sont de planches peintes et quelqu'un a commencé à dessiner des petites fleurs.Tout est clean et les lits confortables.En bas plusieurs dizaines de vètements mouillés sont entassés sur une table et la lavandière qui est à l'oeuvre devant un évier rigole à tout bout de champ.Nous nous rendons au bar pour boire une cerveza mais la vielle dame nous dit qu'il n'y en a pas.Dans la rue des coqs de combat sont attachés au piquet par une patte.Dans cette région de l'Ecuador à l'occasion des fètes les combats de coqs sont très prisés.IMG_7968.JPG

 

Sur le parvis de l'immense église nous buvons nos bières achetées à l'épicerie.Quand nous nous installons au bistro pour diner des camions passent les un derrière les autres à la nuit tombée.Il y a des travaux routiers là où nous passerons demain.Notre logeuse nous dit qu'il y fait froid et cela laisse présager un passage en altitude.Il y a 47kms pour aller à Valladolido et 14kms de plus en option pour rejoindre Palanda si nous ne sommes pas épuisés.

 

 Mercredi 15 septembre

Il pleut sur Loja

Le trafic ne s'arrète jamais devant cet hotel.Les camions changent de vitesses à cet endroit.Le jour se lève péniblement sous la pluie .Sensation de froid après les nuits passées avec 30°.Pourtant il fait 17°.Après discussion nous décidons de quitter Loja au plus vite.Il y aurait matière à visiter dans cette ville classée par l ONU 3ème ville plus écologique du monde mais il y a aussi la Panam qui passe par là et la perspective d'aller à Vilcabamba village paisible par une courte étape se fait la plus forte.Dans le café où nous déjeunons les travailleurs ont le nez planté dans une assiette débordante de riz pollo.Une succession de raides avenues nous amène hors de la ville qui compte 120 000 habitants.Sur fond de paysage volcaniques nous découvrons des champs de canne à sucre.La pluie revient alors que nous montons vers un col.DSC00515.JPG

 

Deux guerriers viking arrivent en sens inverse .Ces barbus sont Canadiens et Suisse Ils font la route ensemble depuis Trujillo en étant partis de Ushaïa.Ils nous donnent de précieuse infos sur l'itinéraire que nous allons prendre et surtout nous donnent l'envie de changer nos projets pour pour rejoindre le Pérou par 5 jours de pistes au sud de Vilcabamba.Celà promet de belles aventures même si c'est éprouvant.

 

Nous passons au col à midi et faisons 10kms de descente sous une pluie soutenue .Compte tenue du poids les freins agissent moyennement et il faut anticiper.La pluie s'arrète ,la route est brusquement sèche et il fait très chaud  quand nous arrivons à Malacatos que l'on identifie de loin grâce à ses 2 clochetons bleus.Au restau criolla où nous déjeunons nous gôutons notre premier jus de canne pres de cet etrange engin,

IMG_7943.JPG

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Superbe église intérieur comme extérieur datant de l'époque coloniale .Face au parvis une petite place jardin publique où il fait bon vivre .

 

Encore une montée de 5 kms et c'est la descente sur Vilcabamba le village des centenaires qui fait partie des 3 villes qui détiennent le record de longévité avec des villages du Pakistan et de russie.Connu dans le monde entier certains richissimes américains s'y sont installés pour allonger leur espérance de vie.

 

IMG_7952.JPGNous y rencontrons Guillaume et Lilas ,elle sur un vélo ,lui la poussant .Elle est blessée a la jambe .Ils arrivent de Lima et chechent à vendre leurs vélos pour continuer en bus et sacs à dos.Nous allons diner avec eux .Ils ont la trentaine et sont venus faire du woofing en Amérique du sud .Leurs renseignements sur l'itinéraire que nous comptons prendre vont nous ètre très utiles.

Pension le rendez vous a VilcabambaIMG_7956.JPG

 

 

 

  

Mardi 14 septembre

 

                                      L'avenida de los perritos

 

                                      Yantzaza 950m -Loja 2100m

                                      Pus de 2200m de dénivellée

Nous savons que c'est deux étapes en une qui nous attend:une première partie de 41kms jusqu'à Zamorra puis une longue montée jusqu'à Loja .Il ne faudra pas forcer aujourdhui.Les chiens sont en liberté et se font un plaisir de courser les cyclistes.Chacun a son truc :Gueuler,s'arrèter,simuler un jet de pierre .Alors que j'arrose un roquet hargneux avec mon bidon de vélo deux femmes éclatent de rire.Nous allons subir un vingtaine d'attaques en montant à Zamorra.

Le paysage se ferme en approchant de Loja .Il y a des casernes et un avion déguisé en requin qui rappellent que en 1980 l'endroit fut le théatre d'une guerre avec le Pérou.Il est 11h et Luc vient de découvrir qu'un de ses rayons est cassé.En 20mn Alain le change sans avoir eu à démonter la roue arrière.Zamorra est situé au creux d'un cirque de hautes montagnes qui s'ouvre par une longue vallée à l'ouest.C'est dans cette direction que nous allons .Dès la sortie la pente est raide et nous comprenons que la route est en travaux jusqu'à Loja.Des équipes successives bétonnent la chaussée .Celà nous occasione une longue attente pour cause de circulation alternée que nous mettons à profit pour réparer le porte bagages de Luc qui a perdu une vis.Le petit crachin s'est transformé en pluie et c'est dans une baraque en bois que nous mangeons .La route s'insinue dans une longue vallée dont la suite est difficile à déchiffrer.Celà fait déjà des kms que nous montons quand nous arrivons à Sabanilla le dernier village avant le col.Il y fait frais car nous avons pris de l'altitude.Nous nous demandons si les plaques d'immatriculation sont vraiment obligatoires en Ecuador car certaines voitures n'en ont pas .Mieux devant nous une voiture à l emplacement de la plaque a l'effigie du titi de grosminet.La pente est maintenant régulière à 8% mais où va passer la route parmi cette multitude de couloirs vertigineux?Le paysage devient sévère avec un nuage sombre qui fait chuter la luminosité déjà faible.Nous buttons au fond d'une gorge sans issue .Miracle après un coude ,le paysage s'ouvre et la clarté revient.La pente fléchit,le vent devient plus fort;autant de signes annonciateurs du col ,nous sommes à 2500M et il fait froid maintenant dans le brouillard.Nous avons semble t il changé de versant mais ça monte toujours .La visibilité a encore diminué,la nuit semble tomber et les voitures ont allumé leus phares.Nous nous arrètons pour mettre nos feux .La montée se poursuit ,interminable .Enfin avec ½ heure de jour nous découvrons une sorte de portique qui se détache dans le brouillard qui matérialise le col.En plein vent il faut enfiler une polaire et attaquer vite la descente en restant à vue entre nous.4 kms plus bas la clarté s'impose et la ville de Loja s'étale en contrebas .Ses lumières commencent à s'allumer et un dernier rayon de soleil dore un versant verdoyant.Descente non stop sur la chaussée bétonnée et dernière attaque de chien de la journée.Frigorifiés,les mains engourdies nous nous arrètons à l'entrée de la ville pour demander la direction des hotels.C'est heureusement tout près mais le choix sera vite expédié pour prendre une douche chaude au plus vite.

 

 

  

Lundi 13 septembre

 

                            Gualaquiza 950m alt  -Yantzaza 900m alt

                                                        82 kms

 

A 7h devant l'hotel passent des petits groupes d'écoliers en uniforme qui s'acheminent vers leur école .Une journée chaude s'annonce.La journée d'hier n'a pas laissé de courbatures mais un léger fond de fatigue vite disparu dès qu'on pédale.Crevaison pour Alain avant le départ .Il faut enlever les sacoches arrières .Un quart d'heure suffit .Le petit dej de l'hotel était vraiment léger et nous le complètons à la pasticeria.

La grand route est plate et Luc ne peut pas résister .Il lâche les chevaux et nous roulons pendant une heure à 30,voire 35km/h.A El Pangui nous nous arrêtons pour un café;il n'y en a pas et ce sera un chocolat.Dans le collège privé d'en face les hauts parleurs diffusent des messages.L'étape se déroule dans la riche vallée du fleuve Zamorra.Les églises modernes sont très colorées.Pic nique dans un abri bus.Quelques montées et à 14h nous arrivons dans la peite ville de de Yantzaza .C'est toujours un plaisir de se mettre au ralenti à la fin de l'étape pour chercher un hébergement sous le regard étonné des locaux.Un petit tour de la place et tandis que Alain garde les vélos nous allons Luc et moi voir les chambres d'un hotel.Une grosse averse s'abat sur la ville alors que je fais la sieste.Nous avons trouvé  un petit resto dans une rue secondaire .Nous commandons 3 jugos et nous nous faisons expliquer le chaulafan par la jeune femme.40mn plus tard nous n'avons toujours rien vu venir .Luc jette un coup d'oeil dans la cuisine et nous dit: « elle dort sur sa chaise »Le visage entre ses mains elle s'est assoupie.Je la réveille et il faudra encore attendre un quart d'heure.Le chaulafan est une sorte de paëlla et c'est délicieux.Nous prenons rendez vous pour le petit dej à 6h demain matin.

 

 

Dimanche 12 septembre

 

                   San Juan Bosco alt 1050m -  Gualaquiza 950m

 

                                               55kms  de piste   6H40

 

A 6h le jour pointe péniblement ,le brouillard accroche les reliefs.Je descends les 2 étages une sacoche sur chaque épaule ,dans une main la tente et dans l'autre le sac qui est sanglé à l'arrière;il faudra remonter chercher le reste ,les deux sacoches avant et celle de guidon.Tout cela pesait 35 kgs au départ ,maintenant plus.

J'ai déjà essayé plusieurs fois de supprimer des choses ,en vain tout est nécessaire pour les 7 mois à venir et pour les climats extrèmes que nous traverserons.

 

 

Dans la cuisine déjà s'affaire la dame de la pension pour nous préparer un « desayuno continental »omelette,fromage,bananes,jugo de babaco et café con leche.Avec un tel petit dej nous irons jusqu'à midi.Le dimanche est un jour de repos dit-on.L'étape qui nous attend ne sera pas de tout repos.

 

Un peu avant 7h nous rejoignons la piste qui ne monte pas très raide (8%) et nous allons avoir en ligne de mire le pan de azucar  pendant 2 heures puis nous atteindrons un col à 1700m

 

 Quelques rares pick up et bus nous croisent suivis d' un nuage de poussières.

Chacun nous salue ou nous adresse des petits coups de klaxon admiratifs

.Descente prudente sur la piste de terre et cailloux jusqu'au rio Sambo Rocho à 1200m puis une nouvelle montée de 14kms jusqu'à 1700m .Le brouillard sec caractéristique de cette région voile les reliefs.La descente est régulière cette fois et nous dépose aux portes de Gualaquiza telle une oasis après une traversée du désert.La route asphaltée est de retour qui se transforme en une avenue principale à 2x 2 voies pavée ,par contre les rues perpendiculaires sont en terre et s'interrompent sur les premiers contrefortsde la jungle.En milieu d'après midi ,écrasée de chaleur cette petite bourgade est endormie.Nous posons nos affaires à l'hotel international Les vélos vont dans une cour  fermée.J'y passe 2 heures à nettoyer la chaine ,resserrer les vis ,règler les freins car ce fut pour le vélo une rude journée.A l'écart du tourisme cette petite ville vit sa vie tranquille.J'aurais aimé y passer plus de temps à flâner dans les rues à bavarder avec les locaux .

  

 

Samedi 11 septembre

                            Limon 1140m   San Juan Bosco  1050m

                                               36kms

 

Nous avons dormi comme des bébés et en pleine forme .Quand nous arrivons au restau de l'hôtel un car de touristes rempli la minuscule salle et nous prenons notre desayuno chez le boulanger.Deux surprises nous attendent en sortant du village ,la première mauvaise et la seconde pire encore:çà monte raide et il n'y a plus de route mais un chemin de pierres.On pédale mètre par mètre et on ne se pose pas de question.Celà va durer plusieurs heures et 11kms plus loin à 1650m nous croisons une grand route (en travaux)qui descend et quelques centaines de mètres plus bas c'est du bonheur de dévaler à 60km h sur l asphalte.Les inévitables remontées reviennent mais vers 13h nous arrivons à San Juan Bosco.Il reste 55kms mais en piste de terre ;nous ne ferons pas l'étape aujourdhui ,je propose à mes coéquipiers de  nous arrèter là vu qu'il y a un hotel et pas d'autres avant 7 ou 8 heures de vélo.Tout le monde est d'accord .Demain nous partrons à 6H et cela promet d'ètre rude.

 

 

 

Vendredi 10 septembre

 

                            Macas alt 1070m  Limon 1140m

 

                                                        114kms

Une journée chaude avec un ciel voilé quand nous partons vers 8h.La route est bcp plus facile que prévu et nous roulons à 30 voire 35km heure .Après toutes ces étapes scotchés à la route on revit en réalisant que nos moyens ne sont pas entamés.Mais tout a une fin et après 70 kms ,après l embranchement de Mendes c'est montées sur montées à forts pourcentages ; le soleil cogne et pas d'ombre il fait 33° .Vers 14h halte dans une vague buvette .Une heure se passe à bavarder avec les deux femmes en attendant que la chaleur diminue.Nous déballons notre pic nic.Le bus dépose les collégiens qui au passage en choeur nous adressent un : « Buenas tardes »Il nous reste 25kms pour arriver à Limon et renseignements pris çà monte un peu, et après, c'est plat ou çà descend.Nous trouverons une succession de courtes montées et de longues et raides montées avec des perspectives traitresses qui semblent inviter à une prochaine longue descente.Nous évoluons tout l'après midi dans un paysage de monticules boisés me rappelant l'Asie du sud est du film la 317ème section.A 17h les ombres envahissent la route et la température chute.Persuadé que nous avons pris de l'altitude ,nous pourrions ètre à 1400m je consulte l'altimètre:1050m, c a d l'altitude de Macas.Le soleil a disparu quand dans un hameau la route fait place à un chemin de pierre en chantier.Coup au moral d'autant que des ressauts s'annoncent à 15% que je négocie en me traçant des zig zag pour m'économiser.J imagine que c'est le seul village qui n'a pas voté pour le président et qui se trouve puni.Quelques héctmomètres plus loin nous retrouvons la large carretera asphaltée mais elle ne nous fera pas de cadeau pour arriver à Limon à la nuit tombante.C'est une petite bourgade au bout de nulle part avec 3 rues étagées au dessus du rio où se concentre toute l'animosité locale.On nous a promis des hotels,nous en verrons 3 ;le notre tout à fait correct nous coûte 6 dol la chambre.Les vélos passeront la nuit sur la terrasse où sèche le linge.

Un peu lassé du pollo arroz je demande si on peut avoir des legumbres.Une assiete de légumes variés avec un morceau de vaca que je n'ai pas su définir nous est servie.

Au lit à 20h car demain étape de 80 kms .

 

 

 

Une journée chez les Shuars

 

Mercredi 8 septembre 20010

 

Macas où nous sommes arrivés hier est une petite ville ville très animée de 14 000 habitants située au milieu du territoire Shuars plus connu sous le nom de Jivaros(réducteurs de tète).J essaie de convaincre mes coéquipiers de leur rendre visite.Les avis sont partagés car il faut songer à rouler aussi.Les infos du Petit Futé datent et les téléphones ne répondent plus.Après une longue discussion dans une agence de voyage nous partons à 13h à Metsankim chez un guide Shuar chez qui nous allons passer une journée et une nuit.Moises qui nous accueille dans sa maisonnette en bois a la trentaine.Pendant plusieurs heures il nous explique la vie traditonelle Shuar mais aussi son implication dans la vie moderne et les bienfaits du régime actuel de Rafael Corréa,lui même étant à la charnière des deux mondes.

Moises a 4 filles dont la dernière de 7 jours.On entend sa femme mais elle n'apparait jamais.Elle est catholique mais lui, reste fidèle au dieu de ses ancètres.Un peu avant la nuit une assiette de légumes et riz nous est servi puis Moises nous emmène dans une case où se trouvent son beau frère ; sa soeur qui allaite un bébé et s'eclipse à notre arrivée.La tv diffuse un péplum où les conquistadors prennent une raclée par les indiens.Dans une autre salle sans meubles nous nous attablons autour d'une cerveza tandis que la tv passe un dvd d'un groupe folklorique de Puyo.La musique est répétitive sur un thème tribal adapté pour des instruments  modernes.Nous logerons à la dure dans une baraque en bois et nous regrettons les matelas que l'agence n a pas jugé nécessaires de nous suggérer.Au lever du jour Camilla la fille de Moises vient nous chercher pour déjeuner et ce sera riz,frites ,oeuf dur et un jus de goyave ,puis nous rejoignons un carrefour où doit nous prendre une camionette.Les ados en uniforme bleu ciel et bleu foncé arivent par petits groupes au collège ,un cube de béton d'une capacité de 70 élèves avec 7 professeurs.Juste à coté l'école primaire et maternelle avec 50 élèves.En suivant il y a le terrain de sport.Une belle journée s'annonce et  la camionette où nous voyageons debouts pendant 5 kms sur un chemin nous dépose au pied d'un raide sentier qui part dans la jungle.IMG_7876.JPG

Pendant 3 heures nous allons faire de nombreuses stations car Moises nous explique les plantes médicinales,nous montre entre autres le spectaculaire arbol del sangre del dragon qui sous l entaile de la machette laisse couler sa sève couleur sang au goût amer,aussi la cane gorgée d'eau qui désaltère le marcheur sans eau ,mais attention une emblable est mortelle.Les cigarras se mettent à chanter l'arrivée du soleil et leur cri strident et crescendo frôle les ultrasons.Moises nous cueille des bananes sauvages plus petites que celles du commerce mais très savoureuses.Quand ilpart plusieurs jours avec des amis dans la forèt ils n'emportent pas à manger la nature offre tout ce dont ils ont besoin.

Les chants d'oiseaux emplissent la forèt dont un qui commencent par un bruit de gouttes tombant dans l'eau avant de prendre ensuite des tonalités flutées.Je repense à Cendrars qui dans Bourlinguer se vantait d'avoir rapporté d'Amérique du sud sur un paquebot 40 spécimens d'un oiseau rare de la jungle qui crevaient les uns après les autres.Le dernier ayant survécu quelques jours en France pour le plaisir de ses amis.

Moises nous parle de Mathias un jeune français qui est venu avec un guide voici quelques années et qui maintenant vit avec une indienne dans une communauté Shuar avec quelques vicissitudes,mai ils ont une petite fille de 4 ans.

En prenant le repas de midi Moises nous demande le prix de l'agence .Il répète à sa femme l'air désabusé.Il travaille pour plusieurs agences mais mérite de travailler à son propre compte.On peut le contacter shmoises10@yahoo.com .Un guide très consiencieux et un homme attachant.

IMG_7889.JPG


 

 

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Mardi 7 septembre

 

                                      Chuitayo Macas  60 kms          alt.1070m

 

Petit dej au resto ;devinez ce qu on nous propose:pollo arroz ,celà ressemble à un sketche de Fernand Reynaud .Hier nous avons mangé trois fois .C est par ailleurs délicieux mais bon !

Au moment de partir la pluie amazonienne s abat telle une cascade et il faut enfiler les tenues de pluie pour assurer l'étape.Il ne fait pas froid.La première heure nous avons une succession de montées et les kms ne défilent pas puis la route est vallonnée

voire plate en arrivant à Macas.Il faudra traverser l immense rio dont le pont inachevé ou emporté oblige à passer très bas sur un ouvrage provisoire.La montée qui suit est sévère mais la ville de Macas est accueillante et très animée.Les indications du petit futé datent et il y a au moins une dizaines d'hotels.

 

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Lundi 6 septembre

 

                                               Puyo Chiyuayo  78 kms    alt 700m

L'étape est vallonée sur une route où il n'y a plus du tout de circulation .Pour la première fois nous pédalons dans une sorte de plénitude J imagine que pour un vieux chaman cette route si agréable pour pour nous est une sale blessure faite à la pacha mama,une discontinuité de son énergie .Les communautés indiennes sont indiquées au fil de la route ;on y va par un chemin voir un sentier.

L'ami Enzo ,cyclotouriste Belge qui a parcouru cet itinéraire en 2007 m'écrit qu'à son passage c'était une piste.

Elle traverse la forèt amazonienne et est bordée de maisonettes de bois habitées par des indiens ici appellés ' nativos '.Les villages sont rares et nous ferons la pause de midi à Simon Bolivar .La pluie nous surprend à 14h et nous temporisons dans un abri bus .Descente sur Chituayo ,où l on indique un hotel près du puente del rio Pastaza.Nous aurons un peu de mal à le trouver au bout d'un chemin de pierre et au delà d'une sorte de pont himalayen.Le cadre est superbe ,un vaste carbet (case) entouré de maisonettes où sont les chambres.Seul problème c'est désert.Nous revenons en arrière pour trouver le propriétaire mais aux proches maisons on nous dit qu'il habite Macas (notre prochaine étape).Un peu avant la nuit nous allons manger au resto du pont et retour vers l hotel pour un bivouac de luxe sous le carbet.Mes coéquipiers étendent leurs duvets ,quant à moi j installe ma tente autoportante.

Le rio fait un bruit d'enfer.Alors qu'il fait nuit depuis deux heures un homme arrive,il habite sur place et nous propose des chambes à 1O dols ;nous lui expliquons que nous l'avons attendu longtemps et que nous restons là .Ok tranquilo!

 

 

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Dimanche 5 septembre

A 5 heures une multitude de coqs chantent.Petit dej sur la terrasse fleurie de l'hotel environnée de versants de montagne abrubpts .Après une séance à l internet du coin nous prenons la route à 11h.L'étape est courte et en descente ;tout a fait ce qu'il nous faut pour un dimanche.La descente Banos Puyo est une grande classique connue en France.Première descente courte et.. déjà une montée.Frustrant! Ce sera ainsi toute la journée.J'en viens à détester les individus qui ont choisi de s'inventer des montées alors qu'il y a 800m de dénivellée en descente.A moins que ce soient des palliers de repos pour les chevaux.La route s'insinue dans une profonde gorge où jaillissent de hautes cascades.C'est dimanche et les Equatoriens sont nombreux à s'arrèter pour voir les cascades, les activités de l'extrème.Un peu avant Puyo nous avons une vaste perspective sur la proche forèt amazonienne.Il est 16h quand nous arrivons à Puyo qui s'étire en longueur telle une rue de far west.Nous n'avons pas trouvé l'hotel Las Palmas du Petit futé mais dans une rue adjacente en retrait de la circulation un autre fera l affaire pour 6 dollars(record battu).C'est le moment de la bière de l'étape.Nous allons dans un des bars restos qui borde la route .Au bruitsde la circulation s'ajoutent le brouhaha et la télé à fond.On ne sert pas de bière en Equateur le dimanche nous dit on.Il y a visiblement une lutte contre l'alcoolisme car nous avons vu plusieurs fois des affiches des alcooliques anonymes.Donc,jugos de babaco para todos!

Dans une minuscule boutique j'achète du savon et tout le stock de mouchoirs papier (2),la jeune fille part avec mon billet de 10 dollars à la recherche de monnaie.

Ici pas de touristes.Nous sommes à 1000m d'altitude et il fait plus chaud.Demain nous partons plein sud sur des routes où il n'y aura probablement pas d'hébergements.

Les jours prochains nous traverserons le territoir des Asharis ,fameux réducteurs de tète (enfin ,avant!)

 

 

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2 septembre

 

Ascencion du Cotopaxi jusqu'à 5700M

 

Le pick up de Rodrigo ,notre guide quitte la Panam pour une piste rougeatre qui mène au parc national du Cotopaxi .

En Ecuador l entrée dans les parcs est payante,ici 10 dollars.

La piste traverse une immense lagune assèchée où subsiste un peu d'eau puis part à l'assaut des flancs du volcan Cotopaxi qui pour l'instant est dans les nuages.

Le parking ,situé à 4500m d altitude est balayé par un vent glacial.De là on aperçoit le refuge 300m plus haut.On y monte par une sorte de rampe de sable volcanique.

Quand nous y arrivons le brouillard s'est emparé du lieu et quelques flocons volent .

L'intérieur du refuge est en boiseries ;on y circule en chaussures de montagne contrairement aux refuges européens.

Avec une vingtaine de personnes la soirée promet d'ètre agréable.Les guides qui se retrouvent ici chahutent ,se chambrent.Miguel le frère de Rodrigo nous rejoint après son ascencion de l Iliniza norte;ce sera notre second guide.Les deux frères ont des corpulences de catcheurs et dans leurs vestes de duvet ils font penser à des bibendums.nous avons des guides de poids!

A 20heures arrive une colonne de 37 militaires.Le charme de la soirée est rompu.

Dehors il neige sans arrèt.Le réveil est prévu pour minuit.Les veilles de grandes courses on ne dort jamais bien ,qui plus est à 4800M mais pas de probème de « soroche ».

Minuit,les frontales s'allument,le plancher du dortoir craque ,chacun s'habille,s'équipe ,prépare son sac.Dehors le manteau blanc atteint 10cms .Il neige pour de bon tandis que nous nous élevons au dessus du refuge.Nous distinguons en contrebas les frontales de la colonne de militaires .Dans la foulée de Rodrigo nous faisons des pas lents .J ai l'impression d'ètre acteur d'un film qui passe au ralenti.Concentré sur ses gestes chacun est avec ses pensées.Avec 37 ans de crapahut en montagne c'est la première fois que j'ai recours aux services d'un guide.Je repense à mon voyage dans les Alpes du nord de l'Albanie; j'avais demandé à un berger de m'accompagner au village situé derrière le col de Valbonna.J'avais eu tort de lui donner au départ les quelques euros qu'il me demandait et au col il ne voulait plus aller plus loin.Au retour il s'était un peu perdu dans une zone à loups et ours et grâce à mon altimètre on avait retrouvé le col.

Après 1h30 ,arrèt pour chausser les crampons et s'encorder.Alain pour ses débuts en haute montagne sera encordé avec Miguel,Luc et moi avec son frère.

Rodrigo nous dit que si le temps ne s'améliore pas dans une heure nous devrons renoncer.

La pente est raide dès le départ et les crampons mordent dans la glace dissimulée sous la neige.Bientôt apparaissent les premières crevasses et les ponts de neige à franchir.

La pente s'infléchit une demie heure plus loin le décor change :nous longeons des barres de séracs .En dessous des militaires attendent un des leurs qui vomit.

Alain et moi ne ressentons pas l'effet de l'altitude sans doute en raison de la nuit que nous avons passé à 4400m dans la tente sous la Pichincha pour parfaire notre acclimatation.Luc de son coté a un violent mal de tète et une forte envie de dormir mais à son habitude il monte au mental.'Je m'attendais à trouver une pente régulière à 40° et c'est maintenant dans un chaos glaciaire que nous évoluons et nous  zizaguons entre des crevasses béantes.Un arrèt pour boire et manger .Nous sommes maintenant derrière les militaires et les arrèts se font de plus en plus longs.La nuit est moins intense et péniblement le ciel blanchit.Nous devrions ètre au sommet .Les militaires font des arrèts interminables.Luc est de plus en plus mal et jette l'éponge.Les guides décident que nous redescendons.Nous avons atteint l'altitude de 5700m.

La neige redouble et le vent se fait  cinglant .Nous avons des gueules de pères noèls givrés .Mème avec le jour la visibilité est réduite mais nos guides sans hésitation nous dirigent au mètre près .A raison de 2 ou 3 ascencions par semaine ils connaissent leur monde à la perfection.En raison du réchauffement planétaire ces dernières années, le glacier est devenu plus complexe et la voie habituelle est devenue impossible ;ils ont dû inventer une autre voie.

Il est 8heures nous arrivons au refuge désert.Luc soigne son mal de tète ,puis s'endort sur un banc.Un peu hébété,je suis dans un sentiment mitigé d'inachevé, hors du temps ,mais aussi sans regret du sommet qui n'aurait pas offert aujourdhui de panorama fabuleux.Il a neigé bas .A midi , de retour à Quito nous avons du mal à réaliser que 6 heures plus tôt nous étions engagés à 5700m dans une épreuve contre un monde hostile qui semblait nous dire: « Vous n'avez rien à faire ici »

Ainsi s'achève notre parenthèse andinisme.A notre sortie de la Bolivie nous passerons au pied du Licancabur, 5900m.Alors ,si nous ne sommes pas trop épuisés,qui sait?

 

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J11 samedi 28 août

Après une nuit confortable, et un petit déjeuner où il nous faut pratiquement réclamer de quoi manger, nous nous sentons en forme pour le départ ; manifestement nous avons bien récupéré des rudes efforts de la veille. Après dix kilomètres de descente un embranchement à droite indique le site archéologique pré-inca de Kolchaki. Et c’est là que l’aventure de la journée va commencer. D’après les indications il serait à huit kilomètres, mais souvent les données chiffrées sont approximatives. Nous savons seulement que nous avons parcouru 10 kilomètres en trois heures et demi la veille. Et aujoud’hui après la visite il nous faut rentrer à Quito et la nuit à l’équateur arrive vite. Le spectre de rouler sur la panaméricaine à partir de ce moment ne me quittera plus jusqu’à notre arrivée à l’hôtel après 19h30.

Donc nous attaquons une rampe à la déclivité terrible, on a l’impression de monter au ciel. Il faut appuyer comme des sourds pour rester sur les vélos. Le problème des faibles vitesses à vélo, c’est que l’on ne peut pas dégager les pieds des cale-pieds et cela nous a occasionné des chutes les jours précédents. Alain se fera une grande frayeur en entendant un camion prêt à le doubler, alors qu’il est à faible vitesse. Alors il appuie encore plus sur les pédales pour rester en équilibre dans l’attente d’être dépassé. Il en mettra ensuite pied à terre et ensuite le temps de récupérer il n’aura d’autre solution de pousser son vélo un certain temps. La route plus loin sera empierrée, un enfer en côte que l’on commence à bien connaître. Nous nous arrêterons devant une maison, où est assis un grand-père en compagnie de ses petites-filles et un chat. Trop mignon, il nous autorise à faire une photo. La fin du parcours pour atteindrele site, comme précédemment nécessitera un pousser de vélo sur un kilomètre. Bilan de la montée, neuf kilomètres en deux heures trente.

Le site pré-inca n’est pas très impressionnant, une quinzaine de pyramides tronquées de différentes taille, ressemblant plus à des tertres de terre. Malheureusement le guide nous ne l’avons pas bien compris, car notre espagnol est trop basique.

A treize heures, nous prenons le chemin de Quito. Plus de soixante kilomètres avec des côtes interminables et plus de vingt cinq kilomètres dans la capitale. Il nous faut rejoindre la panam par un chemin qui nous secoue sur une dizaine de kilomètres en une petite heure. Jean va pincer son pneu et une demi-heure d’envolée. A  quinze heures nous sommes à nouveau sur la panaméricaine et il nous faudra plus de quatre heures trente pour atteindre notre but. La dernière grande côte nous fera perdre tout espoir d’arriver de jour. La traversée de Quito de nuit dans l’enfer de la circulation, surtout dans les faubourgs est une expérience digne de Kazanzakis«un jour où je n’ai pas souffert est un jour où je n’ai pas vécu».

 

 

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J10 vendredi 27 août

Ce matin très tôt, à trois heures du matin, alors que je ne dormais pas,  je jette un coup d’œil par la fenêtre, et je vois au milieu des nuages trois étoiles verticales légèrement inclinées par rapport à la verticale. Puis lentement les nuages se déchirent et dans toute sa splendeur la Croix du Sud se dévoile. Elle semble un signe ostensible de l’être supérieur. Cette vision me coupe littéralement le souffle et je reste collé à la vitre à la contempler.  Immense croix plus large que haute qui de toute sa luminosité accapare le ciel.

Le jour apparaît et nous allons nous séparer de nos hôtes après ce moment privilégié passé en leur compagnie. Cette communauté indienne vit non seulement en harmonie avec la nature, mais cette harmonie nous la constatons au sein de la famille, entre époux et entre parents et enfants. Sur leur visage je décèle cette plénitude, que je n’ai vue seulement que chez certaines religieuses, qui par un simple regard vous faisaient comprendre qu’elles avaient été touchées par la grâce.

Après un succulent petit déjeuner le moment du départ arrive. Afin d’éviter en partie la panaméricaine, nous allons partir par des chemins escarpés et nous effectuerons le tour du volcan Imbabura que nous avons grimpé hier.

On nous avait prévenus que ce serait difficile, mais ce que nous avons vécu était au dessus de nos attentes. 10 kilomètres  en 3heures30. Un chemin empierré, qui affiche des inclinaisons supérieures à quinze pour cent.  Enfin après quelles hésitations concernant la direction nous arrivons à un col à près de 3400 mètres. Le temps  commence à nous sembler long. Cependant le paysage est de toute beauté, mais hélas les sommets gardent leur voile de nuages. En particulier, le Cayambé, haut volcan enneigé reste obstinément caché. Nous entamons un longue descente sur une piste en terre, nettement plus agréable que les routes empierrées. Nous rejoignons San Pablo, et de là un jeune cavalier nous guide par des pistes détournées qui nous ramènent à l’enfer de la panaméricaine.

Le temps est menaçant et quelques gouttes d’eau  ajoutent à l’incertitude. Nous en profitons pour manger dans  un petit restaurnant sur le bord de la route. Le trafic est énorme, camions, bus, voitures et quelques motos lancés à pleine vitesse dans des nuages de fumée noire . Lors des changements de vitesses, de veritables boules noires sont éjectées . Il y a deux jours en nous rendant à Ibarra, dans une côte Alain devant moi a littéralement disparu dans ce nuage de pollution. Pour le moment ce n’est pas les Andes telles qu’on peut les voir sur les images!

Après cette pose sympathique et un plat de bonne qualité nous reprenons notre route en commençant par l’une de ces immenses rampes qui va nous faire passer à plus de trois mille mètres. Après une vingtaine de kilomètres nous atteignons  Ayacundo. Cette petite ville  se trouve sur l’équateur. D’ailleurs dans la cour de l’hôtel dans lequel nous descendons il y a un petit tertre sur lequel vous avez parait-il un pied dans chaque hémisphère. En tout cas ce que je peux dire, c’est que l’équateur n’est pas loin, car le sommet du Cayambé est tout proche et la ligne du milieu du monde passe juste dessus. Il faut dire que l’équateur est revendiqué par beaucoup de monde dans une zone sans doute de quelques kilomètres et de nombreuses personnes vous invitent à vous positionner « al mitad del mondo ». En ce qui nous concerne c’est la troisième fois. Nous avons effectué seulement 45 kilomètres dans la journée. Les routes d'Equateur ne se laissent pas facilement apprivoiser.

Luc


 

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J9 jeudi 26 août

Accueil dans la communauté Quechua de San Clemente et ascension de l’Imbabura 4609 mètres

Grâce à la bonne volonté de mes coéquipiers, ce projet a pu se réaliser et tient ses promesses. A Ibarra nous quittons l’enfer de la panam et une fois sur la venida Atahualpa, itinéraire est simple : une allée pavée de pierres rectiligne qui s’élance vers la montagne et dont la pente s’accentue jusqu’à atteindre des inclinaisons de 12 à 15 % que nous finirons à pied. Manuel et Laurita, qui nous accueillent, sont des gens au calme et à la gentillesse époustouflants. Leur maison offre une vaste perspective sur Ibarra et ses environs. Ici la proximité de l’Amazonie et des glaciers du Cayambe influence le climat qui est aussi un compromis entre altitude et latitude. Nos hôtes nous servent des repas délicieux et très originaux. Les zumos(fruits pressés) sont servis à chaque repas, Babako, tomates des arboles etc…

Le départ pour l’Imbabura est fixé à six heures du matin. La veille pour nous expliquer le profil de la voie normale Manuel allonge son bras et de l’autre main remonte du coup jusqu’à la tête, la partie la plus difficile étant l’oreille. Une camionnette où l’on reste debout, à l’heure dite, nous conduira à la fin de la piste. Manuel nous accompagne et sa présence est bien utile car il faut évoluer dans les prés avant de trouver la sente qui s’attaque directement aux pentes raides. En pays quéchua les lacets n’existent pas. L’Imbabura qui tire son nom de la période pré-inca se cache dans les nuages. Ce n’est pas une montagne à vaches. La fin de l’ascension se déroule sur des arêtes roches noires au-dessus de pentes vertigineuses. Avec sa sérénité indienne Manuel nous donne ses consignes dans les passages délicats. En trois heures dix de montée nous sommes au sommet après 1200 mètres de dénivelé. Le brouillard ne se lèvera pas. Dommage, car la vue sur le proche Cayambe devait être superbe. Manuel nous expliquera les plantes, les fleurs, le caracara, grand faucon aux ailes blanches, la patchamama (le monde) qui selon la tradition quéchua est une famille harmonieuse avec ses composantes que sont la montagne, la rivière, la forêt, les animaux et les hommes. En montant nous avons vu des excréments du loup qui vient quelquefois au village se servir en poules, bien que celles-ci nichent la nuit dans les arbres.   

70 habitants vivent à San Clemente et 16 familles quéchua sont impliquées dans l’écotourisme. En fin de descente Manuel nous conduit à travers les champs qui dominent le village. Les parcelles cultivées y sont nombreuses : trigo (blé), sabada (houblon) et papas (patate). On y voit aussi vaches, moutons, porcs et lamas, souvent au piquet.Il nous montre aussi le lago de sangre. Ici a eu lieu une grande bataille opposant deux grands chefs et frères incas. Les vainqueurs jetèrent les cadavres sanglants des vaincus dans le lac, d’où l’origine de son nom, le lac de sang.

Pour terminer la soirée, Manuel nous invite au coin de la cheminée et dans la nuit Luc verra la Croix du Sud. En nous quittant manuel nous indiquera une piste pour contourner l’Imbabura.

Jean

 

 

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J8 mercredi 25 août

La nuit longue a été réparatrice, petit déjeuner chez la propriétaire indienne de l’établissement. Nous avons à nouveau droit au très bon jus de babako. Nous avons droit au rituel de la latitude zéro à la mittad del mondo avec l’œuf qui ne sachant pas de quel côté tomber reste en équilibre.

Départ à 8heures trente une légère pluie fait son apparition, le ciel semble bien chargé. A nouveau nous plongeons dans la circulation hurlante et crachante.  Rouler dans ces conditions n’est pas une vraie partie de plaisir, mais paradoxalement cette situation de danger nécessitant une attention soutenue au milieu de ce trafic rapide procure une espèce de jouissance. Mais il ne faut peut-être pas trop en abuser.  Nous atteignons la ville d’Otavalo.  Nous n’avons pas très bien compris où nous sommes passés. Il faut reconnaître que la carte que nous possédons n’est absolument pas précise et qu’elle a plutôt tendance à nous induire en erreur. Dans un village une déviation conduit à travers les rues. Le flot ininterrompu de la panaméricaine s’y déverse. Avec nos vélos au milieu de la ferraille et la poussière nous nous sentons comme des intrus. Enfin nous atteignons la ville d’Ibarra. La circulation y est très dense. Nous y mangeons une pizza. A quinze heures nous attaquons les neuf derniers kilomètres qui vont nous faire monter de quelques sept cents mètres le long d’une immense ligne droite qui attaque directement en pleine pente. Pour compliquer l’affaire les trois derniers kilomètres sont en petits pavés très irréguliers avec une inclinaison bien supérieure à 10 pour cent. Nous finirons en poussant les vélos. Enfin nous arrivons à San Clemente, il est 17 heures. Nous sommes accueillis très aimablement par le fils de Manuel Guatemal. L a chambre qui nous est proposée est originale et nous y sentons très bien. Repas sympathique dans une salle à manger magnifiquement arrangée, le bois y est très présent ce qui donne un réel cachet à l’ensemble. Nous avons vécu une nouvelle journée riche en émotions et 75 kilomètres.

 

 

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J7 Mardi 24 août

Départ prévu pour San Clemente pour 8heures, mais un certain nombre de raisons nous ne mettons en route qu’à 10heures trente. Nous avons perdu une bonne heure à la banque car je ne réussissais pas à retirer de l’argent dans les distributeurs. Donc départ effectif à 10h30. Il nous faut d’abord sortir de Quito, ce qui nous prend plus de vingt kilomètres avant de voir la densité des habitations diminuer. Par contre le trafic reste le même, une quantité énorme de camions et de cars, qui crachent des nuages de gaz d’échappement noirs qui parfois nous enveloppent complètement.

Une fois la ville derrière nous une grande descente d’une dizaine de kilomètres nous donne une première idée des terrains que nous allons rencontrer. Bien évidemment la descente est vite effectuée. Alors nous attaquons une interminable montée de plus de vingt kilomètres qui nous conduit à plus de trois mille mètres. Le souffle ne nous manque pas. De toute évidence, les quelques jours passés à Quito à 2800 mètres d’altitude nous ont permis de nous acclimater. La route pourrait être agréable s’il n’y avait pas ce trafic infernal, des camions monstrueux et des cars de tous types du plus neuf au plus déglingué qui nous frôlent en permanence. On finit par s’y faire mais le danger reste présent. Cela d’autant plus que les bas-côtés ne sont pas stabilisés et que tout écart est pourrait occasionner une chute probablement aux conséquences graves. L‘attention est permanente entre ravin et gros engins bruyants. Les récits lus concernant la panaméricaine parlant d’enfer ne sont pas exagérés une fois que l’on a goûté à cette route mythique.

Après 71 kilomètres, il est dix sept heures et alors que nous commençons à nous inquiéter de notre point de chute, car la nuit tombe tôt à l’équateur, car nous sommes pile dessus, une petite auberge  un peu avant la ville de Cayambé nous invite à l’arrêt. Nous y sommes très bien, et le petit restaurant à côté nous permet un dîner agréable. Nous découvrons le jus de babako, succulent. Nous allons nous coucher alors qu’il n’est que 20 heures. La journée  aura été assez difficile, mais demain il nous faut effectuer la seconde partie du trajet qui nous sépare de San Clemente.

 

 

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J6 Lundi 23/08

Nous prenons le teleferico qui nous dépose à 4100mètres d'où l'on découvre Quito qui s'étale sur des kms et au loin le cône blanchi du Cotopaxi. Ce sera un de nos projets et aujourd'hui pour nous acclimater nous faisons l'ascension de la Pinchicha 4780m.Un sentier conduit au pied du sommet puis le contourne par la droite dans un terrain haute montagne .Après s'être aidé des mains on atteint le sommet. Personne n'a souffert de la 'soroche' le mal des montagnes et pour Alain c'est un baptême :son premier 4000.Telle une termitière Quito s'étale 2000m plus bas.

De retour à l’ hôtel nous passons un long moment avec les sympathiques Christian et Gerald de l'agence Equateur voyage passion pour mettre au point et essayer le matos pour l’ ascension du Cotopaxi 5890m qui aura lieu le jeudi 2 septembre. Notre programme est établi pour une dizaine de jours. Mardi nous partons vers le nord vers Ibarra avec un séjour équitable dans la communauté Quechua de San Clemente qui nous guidera vers l' Imbabura un sommet de + de 4000, visite d’ Otavalo puis nous roulerons vers le sud pour nous baser au pied du Cotopaxi

 

 

 


 

 

 

 

Commentaires

Bon voyage Jean, on vous suit de loin !
A l'année prochaine...
Florian et Audrey (les voisins !)

Écrit par : Florian BARRIERE | 18/08/2010

Bon voyage Jean, on vous suit de loin !
A l'année prochaine...
Florian et Audrey (les voisins !)

Écrit par : Florian BARRIERE | 18/08/2010

Bon voyage Jean, on vous suit de loin !
A l'année prochaine...
Florian et Audrey (les voisins !)

Écrit par : Florian BARRIERE | 18/08/2010

Bon voyage Jean, on vous suit de loin !
A l'année prochaine...
Florian et Audrey (les voisins !)

Écrit par : Florian BARRIERE | 18/08/2010

Pardon pour la répétition..

Écrit par : Florian BARRIERE | 18/08/2010

Hello vous trois. C'est OK, je suis sur votre blog et j'attends avec impatience le récit de vos premiers jours en Equateur. Gros bisous.
Evelyne

Écrit par : Evelyne | 22/08/2010

j'aime l'idée de ce feuilleton à suivre...et déja des photos... Jean la famille connait ce blog et tous te souhaitent bonne route...bonne route à vous trois, bon courage, bisous genevieve

Écrit par : genevieve | 22/08/2010

Bonjour à tous les trois,

Je n'en connais que deux du trio.... J'ai enfin l'adresse de votre blog grâce à Evelyne et je suis heureuse de suivre votre périple. Prenez soin de vous ....
Bises cyclistes.
Nadine

Écrit par : Nadine | 09/09/2010

Coucou vous trois.
Je goute chaque mot de votre récit. Je n'en perds pas une miette. Je passe d'une page à l'autre avec délectation. Quelle aventure !! j'envie votre escapade dans le territoire des Shuars. La prochaine fois, c'est sûr, je serai des vôtres.
Bises.
Evelyne

Écrit par : Evelyne | 11/09/2010

Je suis ravi de découvrir le blog qui est déjà bien fourni!! Continuer à bien vous amuser et à engranger des paysages aussi sublimes les uns que les autres, à faire des rencontres toutes aussi intéressantes et surtout... penser pas aux courbatures!!!
Prenez soin de vous et surtout toi mon petit papa!
Je vous embrasse.

Claude

Écrit par : Claude | 12/09/2010

Bravo j'ai réussi et je suis très intéressée par tous ces récits!Superbe comme aventure! Je vais informer Arnaud! Combien de temps restes-tu là-bas? Tu as l'air d'avoir toujours une très bonne forme physique et ton coeur résiste aux 5800m d'altitude! Super Bonne route et à bientôt sur le blog. Bises Christine

Écrit par : christine van vlamertynghe | 13/09/2010

Bonjour Jean,
Evidemment j'ai lu tout ça à l'envers et je t'ai posé des questions inutiles! Je viens de consulter tout le blog avec itinéraire et accueil et je sais que vous êtes 3! Je suppose que tu es des deux qui font le voyage complet jusqu'à la Terre de feu et la Patagonie! Bonne route et c'est très intéressant! Bises
Christine

Écrit par : christine van vlamertynghe | 13/09/2010

Courage Jean! Décidément les chiens t'en veulent! Tout cela est palpitant et je guette la suite avec impatience. Ton vélo tient bon et toi aussi. Très beau récit à assembler à ton retour pour les longues soirées... Bises. Christine

Écrit par : christine | 22/09/2010

Les photos sont magnifiques sur ce trek; j'admire ton énergie et je vais régulièrement sur le site lire tes commentaires... plein de magnifiques souvenirs que tu emmagasines. C'est le Pérou! Bises amicales

Écrit par : christine van vlamertynghe | 04/10/2010

Hello Jean,
En te lisant, je regrette amèrement mes mollets de mouche et mon incapacité à faire du vélo dès que la pente est supérieure à 1% ... Quelle aventure !
Bonne continuation ! Tu as aussi le bonjour d'Isabelle.

A bientôt
Sidney

Écrit par : sidney | 16/11/2010

ça se corse et ça devient palpitant... les photos sont magnifiques de solitude!
Bonne route pour la suite et j'ai hâte de lire et de regarder les photos;
BIZ Hasta luego! Christine

Écrit par : christine | 19/11/2010

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