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15/08/2010

Au fil des jours

 

Nous sommes trois, Alain, Jean et Luc, qui avons décidé de lier nos destins pour un certain temps afin de réaliser un projet qui nous tient à coeur: une grande traversée des Andes à vélo.

 

La première partie se fera à trois de Quito en Equateur à Santiago du Chili, sur une durée de 112 jours. Puis le voyage continuera à deux jusqu'à la Terre de Feu et une remontée sur le Brésil, ce qui aménera au mois de mars ou avril.

Au fil de jours dans ce chapitre nous allons faire un compte rendu général de nos péripéties, mais par avance nous demandons de l'indulgence quant au style et aux fautes de tous genres qui seraient passées outre notre vigilance. En effet remplir au jour le jour un compte rendu de la journée lorsqu'on a une grosse fatigue n'est pas toujours facile. Mais nous espérons à travers ces récits, que nous essaierons de faire avec assiduité, rester  au plus près de nos familles et puis aussi renseigner les éventuels voyageurs, car d'autres avant nous par leurs écrits nous ont donné l'envie de tenter cette aventure un peu folle.

 

Nous attaquons la nouvelle formule du blog, la rubrique au fil des jours ne sera plus qu'un récapitulatif des événements majeurs permettant de suivre le déroulement du voyage. Par contre les impressions de chacun se trouveront dans la page personnelle de chacun de nous trois, où l'expression restera libre, en effet chacun ayant un ressenti parfois différent de ce que nous vivons en commun.

J 31 Yangana Palanda 61 km

chemin de terre avec 30 km de montee

J25 samedi  11septembre

Limon San Don Bosco  36 kms

route en partie en terre difficile

 

J24 vendredi 10 septembre

Macas  Limon 115 kms

Tres bonne route grosse chaleur

J23 jeudi 9 septembre

dans la Selva


J22 mercredi 8 septembre

chez les Indiens Shuar

 J21 mardi 7 septembre

Chicuayo Macas 63 kms

toujours une route magnifique mais sous la pluie amazonienne

 

J20 lundi 6 septembre

Puyo Chicuayo 73 kms

Enfin seuls sur la route en territoire indien Shuar

 

J19 dimanche 5 septembre

Baños Puyo 62 kms

Une descente qui ne tient pas ses promesses, mais qui nous conduit aux portes de la forêt amazonienne.

 

J18 samedi 4 septembre

Latacunga Baños 87 kms

Baños ville balneaire sous le volcan souvent actif Tungurahua.

J17 vendredi 3 septembre

Quito Latacunga 66 kms

Toujours dans l'enfer de la panam, avec un col vers 3600 m

J16 jeudi 2 septembre

Escalade du Cotopaxi, arrêt 200 mètres sous le sommet à 5700 mètres temps exécrable, neige vent et brouillard. 

Voir detail sur pages personnelles

J15 mercredi 1 septembre 

Refuge du Cotopaxi, montée facile de 2 à 300 mètres de dénivelé sur chemin en pierre ponce.

J11 samedi  28 août

 

site archéologique dde Colchasqui et retour à Quito de nuit

Après une nuit confortable, et un petit déjeuner où il nous faut pratiquement réclamer de quoi manger, nous nous sentons en forme pour le départ. Manifestement nous avons bien récupéré des rudes efforts de la veille. Après dix kilomètres de descente un embranchement à droite indique le site archéologique pré-inca de Cochasqui. Et c’est là que l’aventure de la journée va commencer. D’après les indications il serait à huit kilomètres, mais souvent les données chiffrées sont approximatives. Nous savons seulement que nous avons parcouru 10 kilomètres en trois heures et demie la veille.  Aujoud’hui après la visite, il nous faudra rentrer à Quito et la nuit à l’équateur arrive vite. Le spectre de rouler sur la panaméricaine à partir de ce moment dans l'obscurité ne me quittera plus jusqu’à notre arrivée à l’hôtel après 19h30.

 

 

Donc nous attaquons une rampe à la déclivité terrible, on a l’impression de monter au ciel. Il faut appuyer comme des sourds pour rester sur les vélos. Le problème des faibles vitesses à vélo, c’est que l’on ne peut pas dégager les pieds des cale-pieds et cela nous a occasionné des chutes les jours précédents. Alain se fera une grande frayeur en entendant un camion prêt à le doubler, alors qu’il est à faible vitesse. Alors il appuie encore plus sur les pédales pour rester en équilibre dans l’attente d’être dépassé. Il en mettra ensuite pied à terre, et  le temps de récupérer, il n’aura d’autre solution de pousser son vélo un certain temps. La route plus loin est empierrée, un enfer en côte que l’on commence à bien connaître. Nous nous IMG_7783.JPGarrêtons devant une maison, où est assis un grand-père en compagnie de ses petites-filles et un chat. Trop mignon, il nous autorise à faire une photo. La fin du parcours pour atteindre le site, comme précédemment nécessitera un pousser de vélo sur un kilomètre. Bilan de la montée, neuf kilomètres en deux heures trente.

 

Le site pré-inca n’est pas très impressionnant, une quinzaine de pyramides tronquées de différentes tailles, ressemblant plus à des tertres de terre. Malheureusement le guide nous ne l’avons pas bien compris, car notre espagnol est trop basique.

 

 

 

 

IMGP9554.JPGA treize heures, nous prenons le chemin de Quito. Plus de soixante kilomètres avec des côtes interminables avec en prime vingt cinq kilomètres dans la capitale. Il nous faut rejoindre la panaméricaine par un chemin qui nous secoue sur une dizaine de kilomètres, qui nous demande  une  heure. Jean va pincer son pneu et une demi-heure d’envolée dans notre course contre la nuit. A quinze heures nous sommes à nouveau sur la panaméricaine et il nous faut plus de quatre heures trente pour atteindre notre but. La dernière grande côte nous fait perdre tout espoir d’arriver de jour. La traversée de Quito de nuit dans IMGP9556.JPGl’enfer de la circulation, surtout dans les faubourgs est une expérience digne de Kazanzakis«un jour où je n’ai pas souffert est un jour où je n’ai pas vécu».

 

 

J10 vendredi 27 août

 

 

 tour Imbabura et retour vers Quito 

Ce matin très tôt, à trois heures, alors que je ne dors pas,  je jette un coup d’œil par la fenêtre, et je vois au milieu des nuages trois étoiles verticales légèrement inclinées par rapport à la verticale. Puis lentement les nuages se déchirent et dans toute sa splendeur la Croix du Sud se dévoile. Elle semble un signe ostensible de l’être supérieur. Cette vision me coupe littéralement le souffle et je reste collé à la vitre à la contempler.  Immense croix plus large que haute qui de toute sa luminosité accapare le ciel.

Le jour apparaît et nous allons nous séparer de nos hôtes après ce moment privilégié passé en leur compagnie. Cette communauté indienne vit non seulement en harmonie avec la nature, mais cette harmonie nous la constatons au sein de la famille, entre époux et entre parents et enfants. Sur leur visage je décèle cette plénitude, que je n’ai vue seulement que chez certaines religieuses, qui par un simple regard vous font comprendre qu’elles ont été touchées par la grâce.

 

IMG_7770.JPGAprès un succulent petit déjeuner le moment du départ arrive. Afin d’éviter en partie la panaméricaine, nous allons partir par des chemins escarpés et nous effectuerons le tour du volcan Imbabura  grimpé hier.

On nous avait prévenus que ce serait difficile, mais ce que nous avons vécu était au-dessus de nos attentes. 10 kilomètres  en 3heures30. Un chemin empierré, qui affiche des inclinaisons supérieures à quinze pour cent. IMGP9548.JPG Enfin après quelles hésitations concernant la direction nous arrivons à un col à près de 3400 mètres. Le temps  commence à nous sembler long. Cependant le paysage est de toute beauté, mais hélas les sommets gardent leur voile de nuages. En particulier, le Cayambé, haut volcan enneigé reste obstinément caché. Nous entamons un longue descente sur une piste en terre, nettement plus agréable que les routes empierrées. Mais attention tout de même au point des vélos qui rend parfois l'équilibre précaire. Jean en fait l'expérience par une chute spectaculaire sans gravité bien que la tête ait porté au sol. Nous rejoignons San Pablo, IMG_7781.JPGet de là un jeune cavalier nous guide par des pistes détournées qui nous ramènent à l’enfer de la panaméricaine.

 

Le temps est menaçant et quelques gouttes d’eau  ajoutent à l’incertitude. Nous en profitons pour manger dans  un petit restaurnant sur le bord de la route. Le trafic est énorme, camions, bus, voitures et quelques motos lancés à pleine vitesse dans des nuages de fumée noire . Lors des changements de vitesses, de veritables boules noires sont éjectées . Il y a deux jours en nous rendant à Ibarra, dans une côte Alain devant moi a littéralement disparu dans ce nuage de pollution. Pour le moment ce n’est pas les Andes telles qu’on peut les voir sur les images!

 

Après cette pose sympathique et un plat de bonne qualité nous reprenons notre route en commençant par l’une de ces immenses rampes qui va nous faire passer à plus de trois mille mètres. Après une vingtaine de kilomètres nous atteignons  Ayacundo. Cette petite ville  se trouve sur l’équateur. D’ailleurs dans la cour de l’hôtel dans lequel nous descendons il y a un petit tertre sur lequel vous avez paraît-il un IMG_7782.JPGpied dans chaque hémisphère. En tout cas ce que je peux dire, c’est que l’équateur n’est pas loin, car le sommet du Cayambé est tout proche et la ligne du milieu du monde passe juste dessus. Il faut dire que l’équateur est revendiqué par beaucoup de monde dans une zone sans doute de quelques kilomètres et de nombreuses personnes vous invitent à vous positionner « al mitad del mondo ». En ce qui nous concerne c’est la troisième fois. Nous avons effectué seulement 45 kilomètres dans la journée. Les routes d'Equateur ne se laissent pas facilement apprivoiser.

 

LUC

 

 

J9 jeudi 26 août

Acceuil dans la communauté Quechua de San Clemente et ascension de l’Imbabura 4609 mètres

Grâce à la bonne volonté de mes coéquipiers, ce projet a pu se réaliser et tient ses promesses. A Ibarra nous quittons l’enfer de la panam et une fois sur la venida Atahualpa, l'itinéraire est simple : une allée pavée de pierres rectiligne qui IMG_7776.JPGs’élance vers la montagne et dont la pente s’accentue jusqu’à atteindre des inclinaisons de 12 à 15 % que nous finirons à pied. Manuel et Laurita, qui nous accueillent, sont des gens au calme et à la gentillesse époustouflants. Leur maison offre une vaste perspective sur Ibarra et ses environs. Ici la proximité de l’Amazonie et des glaciers du Cayambe influence le climat, qui est aussi un compromis entre altitude et latitude. Nos hôtes nous servent des repas délicieux et très originaux. Les zumos(fruits pressés) sont servis à chaque repas, Babako, tomates des arboles etc…

 

 

IMG_7762.JPGLe départ

 

 

 

 

 

 

 

 

pour l’Imbabura est fixé à six heures du matin. La veille pour nous expliquer le profil de la voie normale Manuel allonge son bras et de l’autre main remonte du coup jusqu’à la tête, la partie la plus difficile étant l’oreille. Une camionnette où l’on reste debout, à l’heure dite, nous conduira à la fin de la piste. Manuel nous accompagne et sa présence est bien utile car il faut IMGP9537.JPGévoluer dans les prés avant de trouver la sente qui s’attaque directement aux pentes raides. En pays quéchua les lacets n’existent pas. L’Imbabura qui tire son nom de la période pré-inca se cache dans les nuages. Ce n’est pas une montagne à vaches. La fin de l’ascension se déroule sur des arêtes roches noires au-dessus de pentes vertigineuses. Avec sa sérénité indienne Manuel nous donne ses consignes dans les passages délicats. En trois heures dix de IMGP9540.JPGmontée nous sommes au sommet après 1200 mètres de dénivelé. Le brouillard ne se lèvera pas. Dommage, car la vue sur le proche Cayambe devait être superbe. Manuel nous expliquera les plantes, les fleurs, le caracara, grand faucon aux ailes blanches, la patchamama (le monde) qui selon la tradition quéchua est une famille harmonieuse avec ses composantes que sont la montagne, la rivière, la forêt, les animaux et les hommes. En montant nous avons vu des excréments du loup qui vient quelquefois au village se servir en poules, bien que celles-ci nichent la nuit dans les arbres.    

 

 

70 habitants vivent à San Clemente et 16 familles quéchua sont impliquées dans l’écotourisme. En fin de descente Manuel nous conduit à travers les champs qui dominent le village. Les parcelles cultivées y sont nombreuses : trigo (blé), sabada (houblon) et papas (patate). On y voit aussi vaches, moutons, porcs et lamas, souvent au piquet.Il nous montre aussi le lago de sangre. Ici a eu lieu une grande bataille opposant deux grands chefs et frères incas. Les vainqueurs jetèrent les cadavres sanglants des vaincus dans le lac, d’où l’origine de son nom, le lac de sang.

Le matin de notre départ, Laurita nous a gentiment fait une démonstration de coIMG_7774.JPGnfection de tortillas, qui sont des galettes de blé cuites sur un plat de terre.

Pour terminer la soirée, Manuel nous invite au coin de la cheminée et dans la nuit Luc verra la Croix du Sud. En nous quittant manuel nous indiquera une piste pour contourner l’Imbabura.

JEAN

 

 

J8 mercredi 25 août

Départ à 8heures trente une légère pluie fait son apparition, le ciel semble bien chargé. A nouveau nous plongeons dans la circulation hurlante et crachante.  Rouler dans ces conditions n’est pas une vraie partie de plaisir, mais paradoxalement cette situation de danger nécessitant une attention soutenue au milieu de ce trafic rapide, le long d'une bande jamais stabilisée où l'écart s'avérerait très dangereux, procure une espèce de jouissance. Mais il ne faut peut-être pas trop en abuser!  Nous atteignons la ville d’Otavalo.  Nous n’avons pas très bien compris où nous sommes passés. Il faut reconnaître que la carte IMG_7785.JPGque nous possédons n’est absolument pas précise et qu’elle a plutôt tendance à nous induire en erreur. Dans un village une déviation conduit à travers les rues. Le flot ininterrompu de la panaméricaine s’y déverse. Avec nos vélos au milieu des montagnes de  ferraille et engloutis dans  la poussière soulevée nous nous sentons comme des intrus minuscules et très vulnérables. Enfin nous atteignons la ville d’Ibarra. La circulation y est toujours très dense. Nous y mangeons une pizza, pas très dans la tradition du lieu. A quinze heures nous attaquons les neuf derniers kilomètres qui vont nous faire monter de quelques sept cents mètres le IMG_7784.JPGlong d’une immense ligne droite qui attaque directement en pleine pente. Pour compliquer l’affaire les trois derniers kilomètres sont en petits pavés très irréguliers avec une inclinaison bien supérieure à 10 pour cent. Nous finirons en poussant les vélos. Enfin nous arrivons à San Clemente, il est 17 heures. Nous sommes accueillis très aimablement par le fils de Manuel Guatemal. La chambre qui nous est proposée est originale et nous nous y sentons très bien. Repas sympathique dans une salle à manger magnifiquement arrangée, le bois y IMGP9535.JPGest très présent ce qui donne un réel cachet à l’ensemble. Nous avons vécu une nouvelle journée riche en émotions en 75 kilomètres seulement.

 LUC

J 7  7 Mardi 24 août

IMGP9531.JPGDépart prévu pour San Clemente pour 8heures, mais un certain nombre de raisons nous ne mettons en route qu’à 10heures trente. Nous avons perdu une bonne heure à la banque car je ne réussissais pas à retirer de l’argent dans les distributeurs. Donc départ effectif à 10h30. Il nous faut d’abord sortir de Quito, ce qui nous prend plus de vingt kilomètres avant de voir la densité des habitations diminuer. Par contre le trafic reste le même, une quantité énorme de camions et de cars, qui crachent des nuages de gaz d’échappement noirs qui parfois nous enveloppent complètement.

 

 

 

Une fois la ville derrière nous une grande descente d’une dizaine de kilomètres nous donne une première idée des terrains que nous allons rencontrer. Bien évidemment la descente est vite effectuée. Alors nous attaquons une interminable montée de plus de vingt kilomètres qui nous conduit à plus de trois mille mètres. Le souffle ne nous manque pas. De toute évidence, les quelques jours passés à Quito à 2800 mètres d’altitude nous ont permis de nous acclimater. La route pourrait être agréable s’il n’y avait pas ce trafic infernal, des camions monstrueux et des cars de tous types du plus neuf au plus déglingué qui nous frôlent en permanence. On finit par s’y faire mais le danger reste présent. Cela d’autant plus que les bas-côtés ne sont pas stabilisés et que tout écart est pourrait occasionner une chute probablement aux conséquences graves. L‘attention est permanente entre ravin et gros engins bruyants. Les récits lus concernant la panaméricaine parlant d’enfer ne sont pas exagérés une fois que l’on a goûté à cette route mythique.

 

IMGP9533.JPGProfitant d'un arrêt nous faisons la première de nos photos du passage  de l'équateur.

 

Après 71 kilomètres, il est dix sept heures et alors que nous commençons à nous inquiéter de notre point de chute, car la nuit tombe tôt à l’équateur, car nous sommes pile dessus, une petite auberge  un peu avant la ville de Cayambé nous invite à l’arrêt. Nous y sommes très bien, et le petit restaurant à côté nous permet un dîner agréable. Nous découvrons le jus de babako, succulent. Nous allons nous coucher alors qu’il n’est que 20 heures. La journée  aura été assez difficile, mais demain il nous faut effectuer la seconde partie du trajet qui nous sépare de San Clemente.

LUC

 

 

 

 

J6 Lundi 23/08

 De retour à l' hôtel nous passons un long moment avec les sympathiques IMG_7739.JPGChristian et Gerald de l'agence Equateur voyage passion pour mettre au point et essayer le matos pour l ascension du Cotopaxi 5890m qui aura lieu le jeudi 2 septembre. Notre programme est établi pour une dizaine de jours. Mardi nous partons vers le nord vers Ibarra avec un séjour équitable dans la communauté Quechua de San Clemente qui nous guidera vers l' Imbabura un sommet de + de 4000, visite d Otavalo puis nous roulerons vers le sud pour nous baser au pied du Cotopaxi.

 Jean et Luc

 

 

 

J5 Dimanche 22/08

 

Premiers tours de pédale dans Quito pour vérifier que les vélos fonctionnent bien et reconnaître l'itinéraire de sortie de la ville.Nous avons mangé près du IMGP9528.JPGmarché dans un petit restaurant propre.

 

 

 

 

Jean et Luc

 

 

IMGP9524.JPGJ4 21/08

 

La nuit fut étrange. Nous fûmes réveillés à 23

 

 

 

heures locales, ce qui correspondait 7 heures du matin en France. Puis nous avons replongé dans le sommeil.

 

 

Petit déjeuner à 7heures3O, excellent. Nous nous ressentons des tribulations des jours précédents. Le moment de vérité concernant les vélos approche. En effet nous avions constaté que nos cartons subissaient de fortes contraintes et nous nous demandions quels dommages les vélos en récolteraient. Mais non après avoir bataillé pour tout régler au mieux, nos engins sont sur roues et semblent en état de fonctionner.

 

 

Il nous faut nous organiser aux préparatifs du départ. Un départ de très longue durée de ce genre fait naître une forme d’angoisse. Nous sommes deux , Alain et Luc, prêts à foncer vers le sud pour commencer à entamer cette immense distance qui nous sépare de Santiago but de Luc et de la terre de feu, but de Alain et Jean. Ce dernier ne voit pas les choses sus le même angle. D’abord il propose de commencer à faire de la montagne au nord de Quito, afin de s’acclimater puis de reprendre ensuite notre chemin vers le sud et au passage de faire quelques 5000 dans de bonnes conditions d’acclimatation. Il emportera la décision, mais il est indéniable que de commencer une immense descente du continent sud américain en commençant par une remontée au nord ça intrigue quelque peu. Mais nous avons le temps ayant prévu large, et la région envisagée vers Otavalo est magnifique. Il faut nous sortir de nos schémas très rationnels qui nous font tirer des lignes droites sur des cartes et mesurer le rapport temps kilomètres.

Une fois ce débat de fond clos, nous allons manger dans un petit restaurant et nous sommes agréablement surpris par la qualité la propreté et les prix très bas.

Ensuite une petite balade à pied à l’assaut des hauteurs construites de la ville au pied du Pinchincha, nous permet d’avoir un panorama assez impressionnant sur la ville nichée au milieu des montagnes. Les rues sont vraiment très raides, plus de 15 pour cent. Cela lui donne un petit air de San Francisco. Puis nous allons flâner dans l’une des parties basses de la ville. Un immense parc aux cyprès gigantesques accueille un orchestre qui joue des musiques andines. Hélas nous arrivons pratiquement à la fin de la représentation. La nuit est tombée. Nous rejoignons notre hôtel. La fatigue est bien là, sans doute un petit mélange d’altitude, de stress nerveux des jours derniers, et des questions que l’on se pose nécessairement avant une grande aventure, dont le départ est imminent.

Luc

 

J3 20 août

 

Il fait encore nuit à Madrid quand nous quittons l'hôtel. Les derniers IMGP9519.JPGnoctambules s'esclaffent bruyamment .Les bagages récupérés à la consigne du terminal 1 sont chargés dans la navette qui nous amène au terminal 3. Nos cartons de vélo sont filmés pour plus de sécurité. Les billets d'avion de sortie de l'Equateur nous sont demandés et

 

Le temps passé la veille à solutionner cette épineuse question n'était pas vain.

 

 

 

L'aéroport Bajaras est immense et pour rejoindre la zone d'embarquement nous empruntons une sorte de métro express. Le  A340 et ses 4 réacteurs nous attend. Pendant 12 heures il nous emmènera à la poursuite du soleil. Partis à 12h20 nous arriverons un peu plus tard à 16h30, heure locale. Avant de se poser l'avion survole Quito et sa forêt d'immeubles. Grâce  au nouvel aéroport, IMGP9522.JPGl'an prochain cette situation dangereuse aura disparu. A l'hôtel Inn où nous avons posé nos bagages quelque peu hébétés par cette longue journée nous modifions l’heure à  nos montres pour plusieurs mois. Quelques nuages filandreux accrochent les volcans qui cernent la ville. Un vent d'octobre infléchit les palmiers. Chez nous il doit être 2h du matin, raisonnablement il faut aller dormir, mais après quelques heures de sommeil la nuit sera interminable.

 

 

 

Jean

 

J2  19 août

Nos différents  problèmes ayant été réglés la veille, nous nous offrons IMG_7698.JPGune journée de balade à travers Madrid. Nous arpentons un grand nombre de quartiers à pied, ce qui est très agréable; Nous allons finir l'après-midi dans un immense parc en pleine ville. Le soir par erreur nous mangeons dans un restaurant thaïlandais. Et bien nous ne regretterons pas notre méprise

J1 18 août: lever à 6H30. Le frère de Luc nous conduit à l'aéroport. Quelques tribulations pour embarquer, car nous avions garder des ouitls dans l'un des bagages de cabine.Décollage vers 11h30, arrivée à Madrid vers 13H. Récupération des bagages très rapide. Les cartons ont un peu souffert. Consigne terminal 1. Nous allons au terminal 4 afin de régler quelques problèmes. Après de nombreuses discussions nous prenons un billet Quito Bogota, ce qui prouve aux autorités équatoriennes que nous ne sommes pas des emigrés clandestins. En effet pour des questions de réciprocité diplomatiques, le gouvernement équatorien impose aux ressortissants étrangers de justifier de leur sortie du pays. Vers 15H nous rejoignons notre hôtel en ville. Quartier sympathique.

 

IMGP9513.JPG

 

JO 17 août: Nous nous retrouvons vers 16 chez Luc. Séance de mise en carton des vélos, on a d'abord cru que nous n'y arriverions pas.Vers 18h30 départ  pour l'aéroport de Saint-Exupey où nous attendent nos amis douaniers qui stockent nos engins pour la nuit. Nous partons dîner dans une pizzeria à 5 à Genas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 


 


 

 

 

Commentaires

Hola,

Allez-vous directement au pied du Cotopaxi ou bien passez-vous d'abord par Latacunga ?

Si vous-vous y rendez directement, allez-y en passant par Machachi (là, vous pouvez sans problème dormir à la caserne des pompiers). A l'entrée du Parc, si vous arriver trop tard que pour trouver où camper, vous pouvez demander au gardien pour dormir dans une pièce. Le gardien s'appelle Jorge (enfin, si c'est toujours lui le gardien car cela fait plus de 25 ans qu'il habitait là quand nous y sommes passé en 2007).

A+


Enzo

Écrit par : Enzo | 26/08/2010

Bonjour Luc, Jean et Alain,

bonne route pour ce périple et surtout bon courage et bonne chance ça a été un plaisir de vous rencontrer

Écrit par : Echarte | 10/09/2010

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